 Ouagadougou, aujourd’hui. Trois jeunes femmes s’affairent autour d’un capot de voiture. Ce sont Bintou, Chantale et Dina en grande conversation. Le joint de culasse est-il rompu ? Les plaquettes de frein sont-elles trop usées ? Les bougies sont-elles en bon état ? Un homme les interpelle, maussade et sceptique. Que font-elles donc là ? Elles apprennent à être mécaniciennes ? Mais ce n’est pas un travail pour les femmes ! Avec malice, le film s’emploie à réfuter le préjugé selon lequel certains métiers devraient être réservés aux hommes. Mais – et c’est là qu’il nous intéresse le plus – il le fait sans agressivité. Avec une manière de désinvolture insolente et généreuse à la fois. Surtout, le documentaire de Theresa Traore Dahlberg ne se contente pas de suivre la formation professionnelle de trois Burkinabaises mais, en parvenant grâce à une mise en scène fluide et inventive à conférer une intensité fictionnelle à ses personnages, brosse un portrait riche, vivant et nuancé des femmes d’aujourd’hui, en Afrique.
Ouagadougou, aujourd’hui. Trois jeunes femmes s’affairent autour d’un capot de voiture. Ce sont Bintou, Chantale et Dina en grande conversation. Le joint de culasse est-il rompu ? Les plaquettes de frein sont-elles trop usées ? Les bougies sont-elles en bon état ? Un homme les interpelle, maussade et sceptique. Que font-elles donc là ? Elles apprennent à être mécaniciennes ? Mais ce n’est pas un travail pour les femmes ! Avec malice, le film s’emploie à réfuter le préjugé selon lequel certains métiers devraient être réservés aux hommes. Mais – et c’est là qu’il nous intéresse le plus – il le fait sans agressivité. Avec une manière de désinvolture insolente et généreuse à la fois. Surtout, le documentaire de Theresa Traore Dahlberg ne se contente pas de suivre la formation professionnelle de trois Burkinabaises mais, en parvenant grâce à une mise en scène fluide et inventive à conférer une intensité fictionnelle à ses personnages, brosse un portrait riche, vivant et nuancé des femmes d’aujourd’hui, en Afrique. 

OUAGA GIRLS
De Theresa Traore Dahlberg
 
				



