jackOn entre très vite dans le vif du sujet.
Suite à un accident domestique dont son petit frère est la victime, Jack, dix ans, est placé en institution par sa mère Sanna, jeune femme inconséquente. Dès lors, il n’aura plus pour motivation que de les retrouver. De sa fuite à ses déambulations solitaires dans la ville, en attente d’un signal de Sanna, Edward Berger met son personnage et son jeune acteur à l’épreuve.
Jack est le portrait d’un enfant abandonné. Ou qui du moins se croit tel. Dès lors, il improvise ses propres règles de survie. Dans le parking où il trouve refuge pour la nuit comme dans un centre commercial bondé, le film épouse ses réflexes, mais aussi son épuisement progressif.
Comme chez les Dardenne, rien ne compte plus que l’action, la résistance d’un corps aux obstacles du monde réel.