danseuseOuverture grandiose. La première partie est du jamais vu, une rencontre entre le cinéma français et le western le plus épique, tissant un lien inédit entre la vie tumultueuse des pionniers et la danse expérimentale. Car Loïe Fuller (Soko), est la danseuse du titre, née dans l’ouest américain. Le film bifurque ensuite en France, la jeune femme, ambitieuse, invente un spectacle vivant qui doit autant à la performance physique que scénique. Au bord de l’épuisement, Fuller perfectionne jour après jour grâce à mille disciplines scientifiques son numéro tournoyant de sons et lumières sur les plus grandes scènescparisiennes jusqu’à l’apparition diaphane d’une rivale nommée Isadora Duncan. Entérinant d’emblée le fait que le vraie génie est Duncan, le film perd avec Fuller un peu de sa vitalité redevenant in fine ce qu’il cherchait à éviter : le biopic parisien d’un talent oublié. Dommage.

Wild Bunch – Sortie le 28 septembre